le 04/04/2015 :
"Si un peintre demandait « à quoi me sert le violet que je n'utilise pas ? » ou un musicien, « à quoi me sert le Ré mineur que je ne joue pas ? », on le prendrait certainement pour un fou (NDLR : lequel ?). C'est évidemment une grave erreur de ne pas s'intéresser aux ouvertures que l'on ne joue pas habituellement, parce que les échecs sont un jeu de positions et il n'y a pas que dans l'Est-Indienne qu'on attaque avec ...f4, ...g5, qu'un étau de Maroczy n'arrive pas que dans les Siciliennes et qu'un pion isolé ne vient pas forcément du gambit Dame. Le jeu d'échecs est basé sur les idées et ces idées sont transposables d'une ouverture à une autre. Un plan repéré ici peut servir là, une façon de gagner une case dans une Espagnole peut servir dans une Hollandaise. Une poussée d5 d'une sicilienne servira aussi dans une Espagnole, parce que ce qui compte c'est l'idée, la raison du coup, l'objectif du plan... L'ouverture n'est qu'un moyen de développer ses pièces en début de partie afin d'obtenir un milieu de partie sain. Aux échecs il faut avoir l'esprit ouvert, être curieux de tout, s'inspirer de tout."
Hier soir match en 2 parties blitz par équipe, opposant le duo infernal F-D à la dream team légendaire M-S. ces derniers malgré leur niveau de compréhension du jeu sans commune mesure avec les premiers ont fini par s'incliner 0-2 face à la tactique brute et primitive, en un mot bourrine des deux zigotos, qui n'ont réussi a gagner qu'avec l'aide de la pendule. Ce qui est quand même assez incroyable !
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