18 novembre 2018

Interclubs ronde 2

Ce dimanche ALCHESS 1 rencontrait Amilly 3. A l'échiquier 3, Jacky avec les Blancs entame avec une ouverture espagnole. Les Blancs roquent assez vite mais l'abri sera détruit et la menace de mat imparable poussera notre coach à abandonner. 0 - 1

A l'échiquier 5, Yan ouvre avec le pion Dame. Son adversaire, en adoptant la formation Stonewall jouera beaucoup de coups de pions, et n'arrivera pas à roquer. Sur une enfilade Dame-Tour qui force la perte d'une pièce, les Noirs se décident à abandonner. 1 - 1

A l'échiquier 4, David joue la défense Nimzo-Indienne qui ne semble pas très familière à son adversaire. Les Blancs font assez tôt une erreur et perdent le pion central e4. Les Noirs s'accrocheront à cet avantage et garderont une initiative durable qui leur permettra d'obtenir un avantage matériel trop conséquent : abandon des Blancs. 2 - 1

A l'échiquier 1, José, après un suspense Hitchcockien du à un retard d'une vingtaine de minute, ouvre avec e4 et affronte la variante Dragon de la défense Sicilienne. Il récupère facilement le temps écoulé à la pendule, revigoré par de délicieux gâteaux. Les Blancs font le grand roque, le message est clair une partie d'attaque commence (NDLR : des rumeurs courent qu'un des gâteaux serait peut-être un Opéra, cela aurait-il à voir avec la fameuse synchronicité Jungienne, dont votre serviteur vous rabat régulièrement les oreilles, en relation avec la non moins fameuse partie de l'opéra ?). Les Blancs sacrifient la qualité et foncent sur le petit roque noir. Pour ralentir l'attaque réciproque des Noirs, a4 est joué mais s'avérera peut-être être une perte de temps, dans cette ouverture où le moindre tempo est crucial. Les Noirs rendent la qualité ; les Blancs ont l'air d'avoir une meilleure centralisation de leurs pièces, et leur Roi est en meilleure sécurité que celui de l'adversaire. Les Noirs proposent la nulle qui est refusée ; les Blancs devront s'incliner dans une finale Tour et pion contre Tour. 2 - 2

A l'échiquier 2, Serge opte pour la variante Bronstein de la Caro-Kann, qui a la particularité d'offrir un jeu dynamique avec la colonne g ouverte en contre partie d'une structure de pions éparpillée en 3 ilots. Les Noirs font peut-être une erreur en laissant aux Blancs la possibilité d'installer leur Fou en f4 qui visera ultérieurement leur grand-roque. Les Blancs font le grand roque et prennent l'avantage. Le zeitnot fait rage : il doit rester approximativement 5 mn aux Noirs et 10 mn aux Blancs pour jouer les 20 derniers coups avant le contrôle de temps. Dans une séries d'échanges les Noirs lâchent un pion plutôt que laisser la paire de Fous aux Blancs, en contrepartie ils trouvent du contre jeu pour la Tour h8 qui va pénétrer sur la 3ème rangée des Blancs. Le Duo Cavalier-Tour gène la coordination du Trio Tour-Fou-Roi adverse avec des motifs de clouage et fourchette entrainant une nulle par répétition  de coups dans une position probablement supérieure pour les Blancs. 2 - 2. Match nul !

ALCHESS 2 qui rencontrait Gien 2 aura moins de réussite et dut s'incliner 1 à 3. Jean-Louis remporte sa partie.

2 commentaires:

  1. J'ai vérifié la partie en rentrant chez moi avec Stockfish. J'ai raté deux gains et la nulle en fin de partie. Le premier gain consistait effectivement à punir mon adversaire de son a6 qui n'était pas justifié dans la position de début en poursuivant l'attaque sans fléchir, mais j'ai joué l'incorrect et trop automatique a4 qui perd du temps et crée des faiblesses - manque de vigilance. Le deuxième gain aurait été superbe en conclusion de l'attaque mais était quasiment introuvable sur l'échiquier - là je ne m'en veux pas trop. Enfin j'ai par contre été inexcusable de ne pas trouver la nulle en finale, c'était assez simple. La raison est psychologique : j'étais déprimé de devoir me défendre avec pour seule issue un partage du point alors que j'avais eu une grosse attaque pendant vingt-cinq coups. J'ajoute enfin que c'était la première fois que je jouais une variante classique contre une sicilenne - d'habitude je joue le système Alapin. Je peux donc aussi me reprocher plus largement de n'avoir pas pris assez de temps pour vérifier en cours de partie des variantes qui ne m'étaient pas familières.

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  2. Le débrief !

    Une semaine est passée, les analyses ont été faites. Il est temps pour Michocoach de dévoiler ses notes. Petit rappel du barème utilisé :

    Macaron fait maison : On choisit son parfum. excellent et croustillant. Le nec plus ultra. Réservé aux parties d'anthologie, aux exploits et autres performances à faire baver d'envie.
    Fraise Tagada : Tout bon et tout rose. Tout va bien. Réservée aux parties maitrisées.
    Kinder surprise : Bonne ou mauvaise, la surprise est là. Réservé aux parties à rebondissements.
    Quatre-quarts : La recette efficace et simple. Le gâteau qu'on prépare quand on manque d'inspiration.
    Carambar : Mauvaise blague qui colle aux dents.


    En REGIONALE 2, un Quatre-quart option carambar pour Roman. Trop d'erreurs d'inattention. Un Quatre-quart également pour Nathan qui n'a pas été très inspiré et Michel qui n'a pas su dégager son Fou avant qu'il ne soit pris. Une Fraise Tagada pour Jean-Louis qui a remporté la victoire. Bon, on n'a pas vu sa partie mais je voudrais bien vous y voir : 9 parties à analyser en une soirée avec tout le monde qui veut donner son avis...

    En REGIONALE 1, un Quatre-quart pour Jacky qui n'a pas vu une combinaison qui menaçait son roque. Un Quatre-quart avec quand même quelques smarties pour décorer également pour Serge et sa position de nulle tenue en pleine crise de temps. Un Kinder surprise pour José et sa partie à rebondissements. Enfin, Quatre-quart avec smarties également pour Yan et David qui ont réussi à profiter des erreurs des adversaires.

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