Les conseils du MI Jesper Hall dans son livre "Comment s'entraîner aux échecs" (NDLR : les 4 défaites consécutives de votre serviteur en interclubs depuis la saison passée sont à l'origine de l'article ;-) « Cruelles défaites et mauvaises périodes ne m'ont pas été épargnées tout au long de ma carrière échiquéenne. J'ai quelques idées sur la façon de s'y prendre pour renverser la vapeur. En premier lieu, une semaine sans échecs, pour retrouver l'envie. Puis je me replonge dans mon carnet de pépites. Disons que j'essaie de retrouver l'inspiration.Voir >> De l'inspiration aux échecs
L'empire des lumières (Magritte) |
Étape suivante, tout simplement se faire plaisir en jouant. Je ne fais que ce qui me plait vraiment, à dose homéopathique. Après deux ou trois semaines, j'essaie de me mettre en tête que je vais sortir de tout cela encore plus fort. Comme lorsque j'analyse mes parties, je me dis "Très bien, maintenant que j'ai fait ces erreurs, elle ne se produiront plus." La plupart du temps, il s'ensuit une période d'entraînement acharné, avec analyse des parties et des erreurs. Éventuellement, je me penche sur une nouvelle ouverture, ou bien j'analyse en profondeur une finale précise. N'oubliez pas que c'est dans ces périodes difficiles que l'on voit vraiment ce qu'on vaut.»
J'ai vécu des défaites douloureuses, dont celle-ci .
RépondreSupprimerPour compléter l'article, je dirais que ça vaut le coup de se faire un bilan à l'issue d'une saison. On regarde les défaites et on voit à froid pour quelle(s) raison(s) on a perdu. Dans mon cas, c'était la gestion des émotions le gros point faible. C'est donc ce point que j'ai travaillé.
Pour d'autres, ça peut être la gestion du temps, l'endurance (gaffes systématiques en fin de partie), les finales, un peu tout, des attaques mal préparées etc...