11 mai 2018

Résiste !


En cette avant veille de la 2ème journée du Tour d'Eure et Loir, coach Jacky avait préparé une partie à thème, dans laquelle  les premiers coups de tous les joueurs sont imposés. Pour l'occasion il s'agissait du gambit de l'aile de la Sicilienne  (1.e4 c5 2.b4). La majorité des joueurs a acceptée le pion du gambit avec des résultats variables.


Trois problèmes de difficulté croissante pour illustrer le titre du jour.

1) Giochino Greco (1623)
Les Noirs jouent et font nul. La fameuse histoire du Fou et du pion Tour …

2) Phillipe Stamma, contemporain de Philidordans son traité sur le jeu d'échecs (1737) réédité sous le titre "cent positions désespérées" propose des fins de parties obéissant au même schéma : les Blancs sont sous la menace d'un mat imparable mais ont le trait et gagnent grâce à une combinaison "venue de nulle part". Ici les Blancs jouent et font mat en 11 coups. Le nombre de coups n'est dû qu'aux obstacles successifs que les Noirs vont mettre en travers de la route des Blancs.

3) Une fin de partie jouée à Bakou (2016) rapportée par Kévin Spraggett et opposant Mamedjarova Turkan à Karayev Kanan (NDLR : n'ayant pas retrouvé la partie dans les bases à ma disposition, il y a un doute sur le nom des joueuses, ce qui n'enlève rien à son intérêt.) Les Blancs menacent mat en un coup et le Fou des Noirs est en prise. Malgré ça les Noirs jouent et gagnent !

Les Noirs jouent et font nul
Les Noirs jouent et gagnent
Les Blancs jouent et font mat en 11 coups



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