15 avril 2022

Les droits imprescriptibles du lecteur de Daniel Pennac

Appliqués à la littérature échiquéene


Le droit de ne pas lire.
L'histoire (ou la légende ?)  dit que José Raoult Capablanca n'a jamais lu de livres d'échecs. En tout cas pour Sultan Khan, qui était illetré la question ne s'est pas posée. Il a croisé le bois avec José et  voici le résultat : Tournoi d'Hasting 1931

Le droit de sauter des pages.
Ça peut-être amusant. Je lis les coups des Blancs mais pas ceux des Noirs. Je lis la solution des problèmes sans regarder les diagrammes. Mais bon ça a vite ses limites.

Le droit de ne pas finir un livre.
L'encyclopédie des finales d'échecs en 5 volumes.

Le droit de relire.
"Mon Système" de Aaron Nimzowitsch. Ça c'est dit.

Le droit de lire n’importe quoi.

C'est permis : "Les Finales de Claude Santoy", "les Ouvertures de Claude Santoy".

Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)  
"Comment devenir un super attaquant", "la clé de l'excellence aux échecs".

Le droit de lire n’importe où.
Ça aussi c'est possible : aux toilettes; le temps d'aller se faire cuire un oeuf; dans les transports en commun; pendant une réunion de service (un petit diagramme et hop !)

Le droit de grappiller.

"Aidez vos pièces, elles vous aideront." Un illustre joueur de café connu sous le pseudo de Morpheus

Le droit de lire à haute voix.

ÉCHECS ET MAT EN TROIS COUPS !!

Le droit de nous taire.


1 commentaire:

  1. Et pendant une partie :

    1. Le droit de ne pas reprendre une pièce (pour jouer un meilleur coup)
    2. Le droit, pour le Cavalier, de sauter par dessus ses alliés.
    3. Le droit de ne pas finir la partie et d'abandonner (Roi vs Roi + Dame + Tour, c'est peut-être inutile de poursuivre...)
    4. Le droit de rejouer la partie, ne serait-ce que pour voir les moments critiques.
    5. Le droit de jouer n'importe quoi comme ouverture, à nos risques et périls.
    6. Le droit au bovarysme : "Si si, je suis un joueur d'attaque qui maitrise les sacrifices thématiques."
    7. Le droit de jouer n'importe où : au centre, sur l'aile Dame, sur l'aile Roi
    8. Le droit de grapiller, surtout les pions de l'adversaire.
    9. Le droit de dire "Echec au Roi" à haute voix, surtout quand votre adversaire s'est endormi.
    10. Le droit de se taire : c'est agréable le silence quand on ne s'ennuie pas.

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