Alfred Hitchcock a défini le MacGuffin lors d'une conférence donnée en 1939 à l'université Columbia : « C'est l'élément moteur qui apparaît dans n'importe quel scénario. Dans les histoires de voleurs c'est presque toujours le collier, et dans les histoires d'espionnage, c'est fatalement le document. »
Il a raconté l'histoire suivante à François Truffaut : Deux voyageurs se trouvent dans un train allant de Londres à Édimbourg. L'un dit à l'autre : « Excusez-moi, monsieur, mais qu'est-ce que ce paquet à l'aspect bizarre que vous avez placé dans le filet au-dessus de votre tête ? — Ah ça, c'est un MacGuffin. — Qu'est-ce que c'est un MacGuffin ? — Eh bien, c'est un appareil pour attraper les lions dans les montagnes d'Écosse — Mais il n'y a pas de lions dans les montagnes d'Écosse. — Dans ce cas, ce n'est pas un MacGuffin ».
- Hitchcock utilisait souvent cette anecdote pour se moquer de ceux qui exigent une explication et une cohérence parfaite pour tous les éléments d'un film, qu'il appelle les vraisemblants.
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Quand vous jouerez h3 (ou tout autre coup) pour donner de l’air à votre Roi ? Empêcher un clouage par Fou g4 ? Parce qu’il ne vous reste que 3 secondes à la pendule ? Parce qu’ il faut bien jouer quelque chose ? Ha Ha ! Une hirondelle ne fait pas le printemps, un coup isolé ne fait pas un plan, mais qui sait, pour votre adversaire ça pourrait être Pas de printemps pour Marnie
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