Ce mercredi débute le Championnat Régional Jeunes d'échecs à Chartres au gymnase Fulbert qui rassemblera 130 jeunes de la région jusqu'à samedi. Trois membres du Club y participent : Thomas RIETH (Petit-Poussin), Roman POMET (Pupille) et Nathan GARCIA (Minime).
En parallèle a lieu le 3ème open FIDE de Chartres auquel participe le 1er échiquier d'ALCHESS 1 José SEKNADJE--ASKENAZI
En parallèle a lieu le 3ème open FIDE de Chartres auquel participe le 1er échiquier d'ALCHESS 1 José SEKNADJE--ASKENAZI
Bravo à Thomas qui pour sa première année au club participe déjà au championnat régional. Terminer par une victoire est de bonne augure pour l'avenir.
RépondreSupprimerCourage pour Roman qui, d'après notre informateur "J.D." a joué un peu trop vite. C'est dommage, le vendredi précédent la compétition, nous avions pu constater à quel point il avait progressé.
Nathan aurait pu faire mieux en début de compétition si on en croit "J.D.". C'est très bien d'avoir su rebondir en fin de compétition.
Et un podium pour José qui le remet en selle après un tournoi à Saint Laurent Nouan compliqué.
Compliqué c'est peu dire rire. A Saint Laurent j'ai même dû abandonner le tournoi en cours de route ! Mais bon, parfois la vie "réelle" en arrive à vous poser de tels traquenards qu'on en devient incapable de jouer passablement.
RépondreSupprimerTout le monde peut rencontrer de tels problèmes, même les meilleurs joueurs du monde (Talj et sa néphrite, Kortchnoï face aux autorités soviétiques, aujourd'hui Kramnik et son arthrose ; ou en France, un tout petit cran plus bas, Tkachiev face à la question des règles de sélection).
C'est un peu comme au poker (un jeu que beaucoup d'échéphiles pratiquent aussi) : si on veut s'asseoir à la table, il faut être prêt par avance à perdre sa mise.
Puis vient un moment où l'on perd de plus en plus cette mise si on n'adapte pas sa stratégie de jeu au ralentissement cérébral dû à l'âge.
Mais c'est comme au poker ; tant qu'on sent capable il faut retourner à la salle, se rasseoir, et retenter une nouvelle fois sa chance...
L'année dernière j'avais fait un semi-rapide en région parisienne où j'avais rejoué, trente-cinq ans après notre première rencontre, contre l'ancien membre de l'équipe de France Roger Ferry.
Il y a trente-cinq ans j'avais perdu, l'an dernier j'ai gagné (gagnant du coup le tournoi)... sauf que Roger Ferry avait l'an dernier 79 ans, et que j'ai dû suer sang et eau pour le battre malgré tout.
J'adorerais pouvoir garder sa vivacité d'esprit et son punch quand j'atteindrai cet âge (dans quinze ans seulement), mais je n'y crois guère.
En tout cas Roger Ferry, magasinier n'ayant jamais passé aucun sans aucun diplôme, a pourtant trouvé toute sa vie, qui plus est en tant que simple amateur, la capacité de s'affronter en souriant aux plus forts, et de faire profiter les clubs où il a joué de son immense talent pédagogique.