"Serge, avec les Noirs, joue une sicilienne fermée, dans laquelle chaque camp obtiendra des atouts : la paire de Fou et une meilleure structure de pions pour les Noirs, un avantage d'espace et l'initiative pour les Blancs. Au 21ème coup les Noirs proposent la nulle qui est acceptée par les Blancs a court de temps, dans une position dans laquelle les variantes qui n'auront pas été jouées sur l'échiquier mais envisagées ou redoutées par chacun des joueurs à juste titre ou pas, ont pesé dans la décision."
"Jacky, avec les Blancs, affronte la défense Caro-Kann et dans une position où il a un avantage d'espace, perd Charly en route (NDLR : le pion c). Mais Il n'aura aucune difficulté à annuler une finale de Tour, Cavalier et pions de part et d'autre grâce a une domination du Roi sur la Tour adverse, comme dans une étude, réduite à faire des aller-retour sur sa colonne sous peine de perdre le pion qu'elle surveille ou d'être capturée par le Roi."
"Luc, avec les Noirs, opte pour sa défense Caro-Kann fétiche. Dans un milieu de partie équilibré avec une structure de pions bloqués où il se pourrait bien que le Fou noir des Noirs soit meilleur que son homologue adverse, les Noirs font une gaffe, perdent ce fameux Fou et sont contraint à l'abandon quelques coups plus tard."
"David, avec les Blancs, utilise son ouverture favorite : l'orang-outan. Les Noirs sont visiblement décontenancés et font rapidement des choix hasardeux. Têtus, les Noirs s'efforcent de menacer mais c'est trop imprécis. Les Blancs récitent les motifs tactiques : surcharge, enfilade, double-attaque, attaque aux rayons X et gagnent pions, pièces et qualité sans contrepartie. Les Noirs s'accrochent jusqu'au bout et se feront mater au 31ème coup."
"Alain avec les Noirs joue classiquement, avec un début du pion Roi. Une erreur d'étourderie où il perdra une pièce mineure sera réparée par une de son adversaire qui finira par se faire mater."
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